mardi 23 juillet 2013

Monsieur Pascal Fournier, bâtonnier de l'ordre des avocats de Versailles, et la dignité (affaire Valla)

http://pdfcast.org/pdf/lettre-de-pascal-fournier



Fin 2010, Monsieur Pascal Fournier était bâtonnier de l'ordre des avocats de Versailles. Mandé par le juge d'instruction de commettre d'office un de ses confrères pour me représenter dans l'affaire intentée contre moi par Monsieur Xavier Valla (dans laquelle la cour d'appel de Versailles a confirmé ma relaxe décidée par le tribunal correctionnel de Nanterre), il m'a écrit :

"… le rappel de vos critères quant à l'avocat désigné sont particulièrement irrecevables "et indignes." Cf. le PDF à l'adresse suivante : http://pdfcast.org/pdf/lettre-de-pascal-fournier

Or j'avais demandé à Monsieur le bâtonnier la chose suivante :

"… il convient que l'avocat que vous voudrez bien désigner ne soit susceptible de sympathie ni pour l'extrême-droite ni pour la criminalité (contre l'humanité) des mutilations sexuelles, tous sexes, races et religions confondus bien évidemment."

Qu'il soit indigne de ne pas souhaiter un avocat susceptible du racisme fréquent dans l'extrême-droite dont mon "néo-nazi délirant" (Michel Ehrlich) d'adversaire faisait partie a déjà quelque chose de d'extravagant.

Mais qu'il soit également indigne de refuser un défenseur partisan de la plus odieuse des criminalités contre l'humanité, c'est trop.

En effet, les mutilations sexuelles d'une part portent sur les enfants atteints dans leur intégrité, leur dignité et leur autonomie, d'autre part sont honteusement discriminatoires (du néo-Gobineau mis en œuvre par Mengele) puisqu'elle prétendent garantir une moralité dont seraient dépourvus les autres hommes, indignes de ce titre bien évidemment, selon le dicton africain : "Un incirconcis n'est pas un homme."

Freud a justement signalé que les religions sont folies collectives. Il serait souhaitable qu'avant de jouer aux autorités morales, les membres du barreau fassent des psychanalyses.

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