vendredi 23 décembre 2016

Terrorisme et circoncision ; circoncis d'abord, fanatisés ensuite ! (psychanalyse du terrorisme - la circoncision fait des hommes des armes de guerre)






Terrorisme et circoncision ; circoncis d'abord, fanatisés ensuite !
(psychanalyse du terrorisme - la circoncision fait des hommes des armes de guerre)






Description : ISIS



I – Les enfants terrorisés


"Une compulsion thanatophile prévaut dans les coutumes culturelles anti-éthiques, telles que les mutilations sexuelles des enfants et adolescents." Moisés Tractenberg (conférence au 11ème symposium de NOCIRC, 2010)

"Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence,… est un viol." Art 222-23 du code pénal

"Ce n’est pas parce qu’on ne se souvient pas qu’on n’est pas complètement envahi par une mémoire traumatique." Muriel Salmona

Pour l'enfant traité comme pur objet, la circoncision est une expérience de violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, au plus haut degré[1], [2].

"Les violences sexuelles sont, avec la torture, celles qui provoquent le plus de troubles psychotraumatiques." Muriel Salmona

"Les enfants blessés dans leur intégrité ne cessent pas d'aimer leurs parents, ils cessent de s'aimer eux-mêmes." Jesper Juul

"Le terreau le plus important de toutes les violences futures est la violence faite aux enfants." Muriel Salmona

            Les mutilations sexuelles (excision et circoncision) sont la pire forme de la pédagogie noire qui met l'enfant sous terreur (cf. Alice Miller). Si la plupart des sociétés condamnent, à divers degrés, la sexualité juvénile (autosexualité et sexualité prémaritale), seules quelques-unes, pour l'interdire, vont jusqu'à la mutilation sexuelle qui, du point de vue des enfants, est un attentat terroriste de masse, avec torture qui plus est.

            Les mutilations sexuelles sont nées dans les classes dominantes (assez riches pour pratiquer la polygamie) de civilisations primitives. Il s'agissait d'éviter l'inceste par la mise en place d'une terreur inconsciente : l'angoisse de castration (d'exclusion et de mort). Sous le toit familial, en effet, les grands fils côtoyaient les jeunes épouses de leur père, mêlées aux filles des plus vieilles. Tout-puissants, les pères imposèrent facilement la circoncision de leurs fils, cruelle mise en garde (menace de castration totale en cas de transgression). Dans plusieurs sociétés, les vieilles épouses obtinrent l'excision des filles, révoltante destruction. L'argument commercial : une fille déflorée est impossible à marier, étouffa toutes velléités de résistance. Une innommable alliance d'adultes jaloux s'est établie entre les mères et les pères, réduisant les enfants à un quasi esclavage. Les sociétés les plus vertueuses échappèrent à ce contagieux fléau. Dans d'autres, incapables de faire régner l'ordre, les parents eurent recours à cet équilibre de la terreur. Par la suite, sorciers et religieux inventèrent des mythes "fondateurs" pour donner une base culturelle et morale à la chose. Cette folle prétention éthique est celle d'un ordre moral[3] pire que celui du fascisme, artificiellement raciste puisque discriminant les "non-mutilé.e.s" considéré.e.s comme des débauché.e.s.
            Une deuxième puissante motivation s'est greffée sur la première : la soumission de la jeunesse par la terreur, d'un tel efficace que ces coutumes millénaires sont maintenant solidement implantées. Elles sont devenues une seconde nature, extrêmement difficile à éradiquer. Même lorsque la polygamie, par la force des choses, tend à disparaître, le tabou universel sur l’autosexualité empêche d'y mettre fin.

            Les mutilations sexuelles ne sont pas la seule forme du terrorisme adulte contre l'enfant : humiliations de l'autoritarisme gratuit, répression (interdiction et mépris) de la sexualité infantile et prémaritale, claques, fessées, coups, menaces de castration, provoquent autant de traumatismes perturbant la santé et les relations humaines. Cette violence enseigne à l'enfant la raison du plus fort et l'interdit du plaisir, les mutilations sexuelles en sont la pire des formes. Originellement garde-fou morbide contre l'inceste, elles sont une humiliation violente et destructrice fondée sur le mensonge, vite pardonnée à des adultes irresponsables par des enfants confiants et aimants.


II – Les enfants terroristes

    "Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion." Voltaire

            La compulsion à exciser ou circoncire (et parfois à couper les membres ou les têtes) observée par la psychiatrie chez les victimes des mutilations sexuelles, est la moindre des conséquences du phénomène. Un exemple fameux en est la condition d'obtention de la main de sa fille formulée à David par le roi Saül : une centaine de prépuces d'ennemis (1 Sam, 18 : 25-27). Dans l'histoire, la circoncision fut fréquemment un supplice (prisonniers anglais des Mogols, prisonniers allemands des Héréros en Namibie, serbes circoncis par des musulmans pendant la guerre en ex-Yougoslavie, etc.). En décembre 2000, huit cent chrétiens des Moluques ont subi une "islamisation" forcée avec mutilations sexuelles des deux sexes. Au Kenya, début 2008, les Luos circoncisent les Kikuyus en pleine rue par vengeance politique[4] [5] [6]. En 2015, à Mossoul, Isis a excisé et circoncis en masse les Yazidis.
            Les attentats de septembre 2001 aux USA ne furent qu'un exemple des tendances guerrières et suicidaires des circoncis : taux record de criminalité et de viol aux USA, extravagante démesure d'Hiroshima et Nagasaki, acharnement contre le Vietnam, guerres et massacres incessants en Afrique et au Moyen-Orient. Entre le massacre de onze membres de l'équipe olympique israélienne à Munich (1972) et les attentats de Bruxelles, Orlando, Istanbul, Bagdad, Nice et Berlin (2016), en passant par ceux de Copernic (Paris, 1980), de la rue des rosiers (Paris, 1982), du métro Saint Michel (Paris, 1995), de Russie (1994-2005), Bali (2002), Madrid (2004), Londres (2005), de Boston (2013), du train Thalys, de Tunis, Paris, Bamako, Garissa (2015), sans compter ceux, innombrables, commis au Moyen-Orient, en Afrique et… dans les universités américaines (!), ni ceux, multiples, qui ont été déjoués, la quasi totalité des attentats terroristes ont été commis par des circoncis, le plus souvent en réaction à l'attentat permanent de la présence d'envahisseurs circoncis en Palestine. La circoncision est une procédure invasive, le circoncis seront des envahisseurs. Comme l'invasion de la Palestine, ces attentats sont symptomatiques de l'aveugle soif de revanche des enfants soi-disant devenus grands, de leur mégalomanie paranoïaque.
            Le discours du terroriste de l'attentat du Thalys a donné une triste illustration de son traumatisme de circoncis ; sa demande insensée : "Rend-moi mon pistolet !" renvoie à la castration du prépuce profondément enterrée dans l'inconscient du malheureux. Elle est illustrée par l'image suivante qui raconte une histoire vraie, survenue au Maroc :

Description : Nele-FRANçAIS


            La circoncision perturbe profondément la relation aux femmes. Le taux élevé du viol, la domination et parfois la haine des femmes (crimes d' "honneur", etc.) chez les circoncis sont dus à une soif inconsciente de vengeance contre les mères qui ont laissé mutiler leurs garçons[7]. Dans une étude[8] portant sur 546 de leurs patients circoncis âgés de 20 à 60 ans, les psychiatres américains ont observé : colère, rage, sentiment de perte, honte, sentiment d'avoir été victimes et mutilés, faible estime de soi, peur, méfiance et douleur, difficultés relationnelles, angoisses sexuelles, dépression, expression émotionnelle réduite, évitement de l'intimité.
            L'utilisation du viol comme arme de guerre (RDC, Boko Haram, Isis…) est une des formes les plus monstrueuses de la vengeance (inconscience) contre la circoncision. Les viols et attouchements collectifs (Cologne) – associés au vol – et les viols en présence des proches en sont la plus scandaleuse ; ces viols reproduisent inconsciemment les conditions de perpétration du crime circonciseur où la présence de toute la communauté porte atteinte à la dignité et à la pudeur de l'enfant. Lors des viols de groupe, rires et chants reproduisent ceux des "festivités" de la circoncision. Dans le viol de guerre, il ne s'agit pas tant de supprimer les femmes, abattues après usage, que les mères traitresses, complices du crime circonciseur. La circoncision est une affaire de pouvoir, le viol de guerre l'est tout particulièrement.



III L'explication psychanalytique
rage et répétition aveugles du traumatisme


Description : statues


Description : 11162473_472049252945835_3801661356539854119_n   Description : Excision5


            Pour les jeunes personnes traitées comme de purs objets, les mutilations sexuelles sont une expérience de violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, poussés au plus haut degré[9], [10]. La perte corporelle et l'implicite menace de castration aggravée par un commencement de réalisation[11], [12], [13], et donc de mort puisque, pour l'inconscient, la partie vaut pour le tout, créent un terrible traumatisme[14], [15], [16], [17], [18], [19], [20]. Particulièrement vraisemblable puisqu'il y a castration partielle (début de castration), cette menace est susceptible de déstabiliser l'individu à long terme (stress post-traumatique). L'important est que cette castration porte sur l'organe du plaisir. Le résultat est la reproduction, exacerbée et compulsive, de l'interdit parental et sociétal porté sur le plaisir.
            Ainsi, les attentats islamistes ne font pas leurs victimes n'importe où et ne visent pas n'importe quoi. Ils se produisent systématiquement dans des lieux de plaisir, loisir et rencontre : plages, hôtels, bars, night-clubs, plaisirs du sport (stades), plaisirs de la nourriture (marchés), plaisirs spirituels (mosquées, églises), plaisirs intellectuels (écoles, universités, bibliothèques), plaisirs esthétiques (patrimoine culturel), plaisirs de la musique (salles de concerts), plaisirs marginaux (homophiles). La compulsion à détruire le patrimoine esthétique et culturel : objets d'art, statues, sites archéologiques, musées, bibliothèques, églises, mosquées, etc., expose à ciel ouvert le traumatisme inconscient provoqué par la circoncision. S'en prendre à des objets précieux réalise une excellente métaphore de la circoncision. Le paradigme de cette compulsion réside dans le suicide des terroristes qui répète leur propre circoncision.

            Dès 1930, dans deux lettres similaires au Chaim Choffler et à Einstein, Sigmund Freud a dénoncé la responsabilité du colonialisme, du fanatisme et du racisme sioniste dans la radicalisation des musulmans :

"Je constate avec regret que le fanatisme irréaliste de notre peuple est en partie responsable de l'éveil de la méfiance des arabes. Je ne puis trouver en moi l'ombre d'une sympathie pour cette piété fourvoyée qui fabrique une religion nationale avec les restes du mur d'Hérode, heurtant les sentiments des populations indigènes..."

Il a omis de préciser que les conséquences psychologiques de la circoncision rendent particulièrement virulents les deux fanatismes, tout aussi racistes l'un que l'autre.
            Le psychohistorien Marc-André Cotton écrit :

"Impuissant à diriger sa rage légitime contre son propre père pour avoir imposé une violente atteinte à son intégrité, le jeune homme pourrait s’engager dans des conduites à risque sans en comprendre la raison."[21]

            Le psychanalyste Moisés Tractenberg a donné une brillante formulation du lien entre violence et circoncision :

"Une autre conséquence psychologique de la circoncision précoce est qu'elle imprime dans l'esprit du nouveau-né une situation agressive et traumatique… L'impossibilité d'appréhender une aussi effroyable introjection d'agression dirigée vers l'intérieur peut conduire, a posteriori, à l'émergence de comportements psychopathes et violents ou, dans de nombreux autres cas, à l'émergence d'un masochisme extrême."[22]

Son explication vaut pour le terrorisme suicidaire qui mêle extrême sadisme et extrême masochisme. Cependant, cette explication est psychologique ou psychiatrique.

            L'explication psychanalytique de la propension élevée des circoncis au génocide, à la guerre et au terrorisme est simple, c'est celle du mécanisme de l'inconscient qui égale le tout et la partie, de sorte que la perte du prépuce et la menace de castration associée deviennent une forte motivation inconsciente pour le meurtre et le meurtre de masse (notamment ceux commis dans les universités américaines). Elle a été illustrée par le psychanalyste Tobie Nathan qui compare la circoncision à l'initiation nazie et affirme que l'initiation par le sadisme est une initiation à la barbarie :

"Himmler ignorait qu'il nourrissait des pulsions sadiques, c'est l'initiation qu'il a reçue dans le corps des SS qui les lui a révélées… La combinaison de ces trois niveaux (l'émotion ponctuelle, et sa capacité à déclencher la perplexité, l'attaque contre des parties du corps fortement investies et sa capacité à déclencher "l'angoisse de castration", les énoncés paradoxaux et leur capacité à déclencher la confusion) est indispensable à l'expulsion d'un sujet de son enveloppe de sens." [23]

Nous pouvons ainsi compléter le mot de Barack Obama en disant : circoncision de routine, "meurtre de routine". La banalité du mal de la circoncision explique la banalité des attentats, des guerres et des génocides commis par et contre les circoncis ; la quasi-totalité des génocides sont commis en présence de la circoncision d'un côté ou de l'autre[24]. Bien sûr, seule une petite minorité de la population circoncise est traumatisée au point de devenir terroriste mais il suffit d'un très faible pourcentage de gravement traumatisés par leur circoncision pour faire des milliers de terroristes et, dans des circonstances extrêmes, leur violence peut devenir contagieuse.


            La compulsion paranoïaque explique le tempérament guerrier des peuples de sexuellement mutilés et de leurs voisins, quelquefois poussé jusqu'au terrorisme et à la piraterie, porté aux pires extrêmes lorsqu'il est exercé "au nom de Dieu". Favorisant la soumission à l'ordre établi et l'hyper agressivité pour le défendre, la circoncision donne un ressort extrêmement puissant à des guerres tribales éternellement renouvelées. Elle fait la fortune des trafiquants d'armes et des marchands de canons.


ARTICLES LIES :





[1] Goldman R. The psychological impact of circumcision. BJU int 1999; 83 (suppl. 1): 93-103.
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[2] Rhinehart J. Neonatal circumcision reconsidered. Transactional analysis journal 1999 ; 29 (3) : 215-21. http://www.cirp.org/library/psych/rhinehart1/
[4] Dixon R. Forced circumcision reported in Kenya. Los Angeles Times, 01.09.2008.
http://articles.latimes.com/2008/jan/09/world/fg-circumcision9
[5] Debut B. Au Kenya, la "circoncision de force" pour humilier l'ethnie rivale. 28.01.2008 - AFP. http://www.icicemac.com/actualite/au-kenyalacirconcision-de-forcepour-humilier-l-ethnie-rivale-9050-122-26.html#.V81jQ5OLR-U
[6] Corey-Boulet R. In Kenya, Forced male circumcision and a struggle for justice. 08.01.2011 – Reuters. http://www.theatlantic.com/international/archive/2011/08/in-kenya-forced-male-circumcision-and-a-struggle-for-justice/242757/
[8] http://www.circumcision.org/harmswomen.htm
[9] Goldman R. The psychological impact of circumcision. BJU int 1999; 83 (suppl. 1): 93-103.
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[10] Rhinehart J. Neonatal circumcision reconsidered. Transactional analysis journal 1999 ; 29 (3) : 215-21. http://www.cirp.org/library/psych/rhinehart1/
[11] Freud S. New introductory lectures on psychoanalysis. 1933. London: The Hogarth press ltd.; 1964. S.E., XXII, p. 86.
[12] Totem et tabou. 1912. Paris : PUF ; 1998. O.C., XI, p. 373, n. 1.
[13] Freud S. Abrégé de psychanalyse. 1938. Paris : PUF ; 1978. p. 61, n.
[14] Glover E. The "screening" function of traumatic memories. International journal of psychoanalysis 1929; X: 90-93. http://www.cirp.org/library/psych/glover
[15] Levy D. Psychic trauma of operations in children. American journal of diseases of children, 1945 (69)ƒq, (1), 7-25.
[16] Van der Kolk B. The compulsion to repeat the trauma: re-enactment, revictimization, and masochism. Psychiatric clinics of North America 1989 ; XII (2) : 389-411. http://www.cirp.org/library/psych/vanderkolk
[17] Goldman R. The psychological impact of circumcision. BJU int 1999; 83 (suppl. 1): 93-103.
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[18] Boyle G., Goldman R, Svoboda J., Fernandez E. Male circumcision: pain, trauma and psychosexual sequelae. J health psychology 2002; 7 (3): 329-43. http://www.cirp.org/library/psych/boyle6
[19] Robinett P. The rape of innocence. Eugene: Aesculapius Press; 2006.
[20] Cotton M.-A. Traumatisme de la circoncision. http://www.regardconscient.net/archi04/0405circoncision.pdf
[21] Cotton M-A. Circoncision : c'est aux parents de dire non. http://www.regardconscient.net/archi13/1301peps2.html
[22] Tractenberg M. Psychoanalysis of circumcision. Male and female circumcision. New York : Denniston et al. Plenum publishers ; 1999.
[23] Nathan T. L'art de renaître, fonction thérapeutique de l'affiliation au moyen du traumatisme sexuel. Nouvelle revue d'ethnopsychiatrie, 1992, (18) : 20-21.

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