jeudi 9 mars 2017

Traduction de "Comment la culture donne forme au cerveau en développement et au futur de l'humanité et ce que nous pouvons faire pour la changer" par James Prescott


Comment la culture donne forme au cerveau en développement
et au futur de l'humanité
et ce que nous pouvons faire pour la changer

Un bref résumé des recherches liant les anormalités cérébrales et la violence
à une absence de nourrissage et d'attachement
dans la prime enfance



James W. Prescott, Ph.D.
Institute of humanistic science


James W. Prescott, Ph.D. est neuropsychologue du développement et psychologue transculturel. Il est entré au National institute of child health and human development (NICHD), National Institute of health (NIH), Bethesda, Maryland, où il a créé le Programme de biologie du comportement du développement du NICHD nouvellement créé et y a occupé la fonction de administrateur scientifique de la santé de 1963 à 1980. Pendant cette période, le docteur Prescott a lancé et créé nombre de programmes de recherches fondamentales sur le cerveau qui ont établi que les expériences précoces de séparation de la mère et de l'enfant provoquent diverses anormalités dans le développement cérébral. Prescott concluait que l'échec de l'attachement dans la relation mère-enfant, incluant l'insuffisance d'allaitement, provoque chez l'enfant des anormalités du développement cérébral conduisant ultérieurement à la dépression et à la violence des conduites suicidaires et criminelles, aux proportions épidémiques en Amérique, et peuvent expliquer pour partie la fréquence de la médication psychiatrique des enfants et de la jeunesse d'Amérique.




"La plus grande terreur qu'un enfant puisse avoir est de ne pas être aimé ; il craint le rejet comme l'enfer. Je pense que chacun au monde a plus ou moins éprouvé le rejet. Et avec le rejet vient la colère, et avec la colère vient quelque sorte de crime en revanche du rejet, et avec le crime la culpabilité - voilà l'histoire de l'humanité."
John Steinbeck - A l'est d'Eden 1952




            Sans amour, la paix n'est pas possible; la d‚pression remplace la joie, et la colère et la rage, qui culminent dans la violence, l'homicide et le suicide, deviennent la norme. Steinbeck a reconnu ce fait, que la science a abondamment établi. La recherche, cependant, a été ignorée par les bureaucrates scientistes et les édiles politiques de la société.

            Comment le primate humain est-il devenu le primate le plus violent de la planète alors que notre plus proche homologue génétique, le chimpanzé bonobo, qui partage 99% de nos gènes, est le primate le plus paisible de la planète ? On a suivi trop longtemps, pour déterminer et contrôler la comportement, la fausse piste génétique.

            Comme le notent De Waal et Lanting : eut-on connu les bonobos plus tôt, la reconstruction de l'évolution humaine aurait pu mettre l'accent sur les relations sexuelles, l'égalité entre les mâles et les femelles, et l'origine de la famille, au lieu de le mettre sur la guerre, la chasse, la technologie instrumentale, et autres points forts masculins. La société Bonobo semble régie par le slogan  "Faites l'amour, pas la guerre" des années 1960 plutôt que par le mythe du singe tueur assoiffé de sang qui a dominé les manuels pendant les trois dernières décades (p. 2).
            Dans Mother nature, Hrdy (1999) a décrit la nature du lien mère-enfant chez le grand singe :
"Les mères grands singes portent leurs enfants partout où elles vont. Les pères, en comparaison, sont rarement en contact direct avec les bébés" (p. 205). Et "C'était la mère qui portait continuellement l'enfant en contact peau à peau, estomac contre estomac, poitrine contre sein. Calmé par les battements de son cœur, niché dans la chaleur de son corps, bercé par ses mouvements, le monde entier de l'enfant était sa mère (p. 98)... et... aucun singe sauvage ou mère grand singe n'a jamais été observé à faire délibérément du mal à son bébé (p. 179). (souligné par nous).
            Qu'est-il arrivé‚ au cours de l'évolution où l'infanticide et les mauvais traitements envers les jeunes sont soudainement apparus chez le grand singe homo sapiens ? Pourquoi les abus sexuels des jeunes prépubères, inconnus au chapitre de l'évolution des primates, sont-ils communs chez l'homo sapiens ? Quels sont les facteurs génétiques ou culturels qui pourraient expliquer cette différence ? (voir : http://violence.de/prescott/reviews/hrdy.html).
            La recherche scientifique extensive sur les animaux et les humains a établi, sans doute possible, que les séparations mère-enfant (perte de l'attachement/amour maternel) produisent une variété de désordres dans le développement du cerveau, qui sont le terrain de la dépression, d'une absence de contrôle des impulsions, et des conduites chroniques de recherche de stimulus incluant l'automutilation et la violence meurtrière ou suicidaire.
            (Nombre de ces articles scientifiques peuvent être trouvés à http://violence.de. En particulier, le documentaire de Time-Life : Rock-a-bye Baby qui fait, de façon vivante, un portrait de quelques-uns uns de ces désordres dans le développement du cerveau et du comportement, peut être vu sur http://www.violence.de.tv/rockabye.html et peut être obtenu de http://touchthefuture.org).
            Rock a bye baby recense les avancées scientifiques rendues possibles par les recherches menées par le National institute of health and human development (NICHD), NIH dans les années soixante et soixante-dix et fut primé à la Conférence sur les enfants de la Maison blanche de 1970.  Il est aussi pertinent aujourd'hui qu'il y a trente ans.
            En se basant sur les études de Harlow (1958), les Docteurs William Mason et Gershon Berkson (1968, 1975) ont démontré que le mouvement corporel artificiel produit par un substitut "berceur" de la mère pouvait prévenir les pathologies des conduites émotiono-socio-sexuelles qui apparaissent chez les bébés-singes privés de leur mère. Ceci conduisit cet auteur à élaborer une théorie du syndrome de "privation materno-sociale" (PSSA - Privation somato-sensorio-affective) dans le comportement et le cerveau, qui donne un rôle central au cervelet dans la régulation et l'intégration des conduites émotiono-socio-sexuelles. voir http://violence.de/prescott/mp/article.html.
            Ces trouvailles de laboratoire sur la dépression et la violence, consécutives à l'échec de l'attachement dans la relation mère-enfant, furent confirmées par des études transculturelles sur des cultures tribales où il fut possible de pronostiquer, avec 80% de certitude, le comportement pacifique ou homicide de 49 cultures tribales à partir de la seule mesure de l'attachement mère-enfant, comme démontré par le portage continu du bébé sur le corps de la mère ou d'une proche parente en guise de mère, tout au long de la journée pendant la première année de la vie. La nature violente ou pacifique des dix cultures restantes put être pronostiquée à partir de leur approbation ou punition de l'expression sexuelle des jeunes. En bref, ces deux mesures du lien affectif: a) la relation mère-enfant et b) les relations sexuelles des jeunes, pouvaient pronostiquer, avec 100% d'exactitude, la nature violente ou pacifique de ces 49 cultures tribales du monde entier (http://ww.violence.de.prescott/bulletin/article.html).
            Nombre de chercheurs ont trouvé une vulnérabilité accrue à l'abus d'alcool et des drogues chez les animaux et les humains ayant un passé de séparation mère-enfant. En particulier, Barry (1976) a rapport‚ une corrélation élevée et significative (r = 0,77) entre la fréquence de l'ébriété et "une grande quantité de pleurs dans l'enfance" dans les cultures tribales à faible contact corporel mère-enfant. Dans une étude psychométrique sur des étudiants, on a relevé une préférence pour l'alcool et les drogues plutôt que pour la sexualité associée à des valeurs morales négatives, et des valeurs morales positives associées à la violence, liées à un faible niveau d'amour maternel. voir http://www.violence.de/prescott/bulletin/article.html ; http://www.viloence.de/prescott/pppj/article.html.
            Les études ultérieures de cet auteur sur 26 cultures tribales dont l'âge de sevrage ‚tait deux ans et demi ou davantage, trouvèrent que 77% de ces cultures ne connaissaient pas le suicide ou en avaient de très bas taux. Les taux de suicide étaient significativement différents entre les cultures dans lesquelles le sevrage ‚tait deux ans ou moins et celles où il était de 2,5 ans ou plus (Prescott, 2001). Il apparaît qu'une période vulnérable du développement du cerveau existe à cet âge pour expliquer cette différence. L'OMS et l'UNICEF recommandent l'allaitement pendant "deux ans ou plus" (OMS/UNICEF, 1990).
            En Amérique, 6,8% des mères allaitent à 12 mois, 2,7% à 24 mois et 1% à 30 mois (Third national health and nutrition examination survey, 1988-94-NHANES 111 ; Heidigger, 2001; Prescott, 2001). Le développement normal de la conduite et du cerveau est compromis par l'insuffisance d'allaitement et l'usage continu de lait industriel. Ce dernier a le soutien complice de l'American academy of pediatrics qui ne recommande l'allaitement que pendant un an et ne s'oppose pas activement aux laits industriels.
            (voir http://www.aap.org/policy/re9729.html, qui ne reconnaît pas la recommandation OMS/UNICEF d'allaitement jusqu'à "deux ans ou plus" ni les déficits notoires des laits industriels pour bébés de l'essentiel tryptophane amino acide (et d'autres nutritifs vitaux pour le cerveau). Ces déficits ne peuvent qu'affecter négativement le développement normal du système sérotoninique et des autres systèmes de neuro-transmetteurs cérébraux. Ils génèrent les nombreuses pathologies du fonctionnement émotiono-socio-sexuel existantes dans notre société.)
            Les effets de l'allaitement sur la prévention du suicide sont expliqués par la richesse sensorielle du haut niveau d'attachement de ces cultures à allaitement long avec haut niveau de  tryptophane amino acide (et d'autres éléments nutritifs vitaux du cerveau) présent dans le colostrum et le lait maternel mais en déficit significatif dans le lait industriel (voir tableau 1).
            Le tryptophane est un acide aminé précurseur qui est converti en sérotonine cervicale, dont il est notoire que les déficits génèrent la d‚pression, le non contrôle des impulsions, l'abus d'alcool et la violence criminelle ou suicidaire. On peut s'attendre à ce que les autres acides aminés essentiels soient aussi manquants dans le lait industriel, ce qui conduit à d'autres anormalités du système de neuro-transmetteurs cérébraux, par exemple ceux qui favorisent l'attachement affectif, par exemple la tyrosine qui, convertie en dopamine cérébrale, rend pour partie possible le plaisir corporel.
            Il est bien connu que les désordres de la dopamine génèrent les conduites de dépendance à la drogue dans lesquelles le plaisir de la drogue est recherché au lieu du plaisir physique naturel. Ce dernier est diminué ou perdu dans l'échec du lien mère-enfant et dans les relations affectives sexuelles détériorées ou ratées qui commencent à l'adolescence. Le plaisir physique qui est intégré dans les structures cérébrales supérieures empêche la d‚pression, l'abus des drogues et la violence, tandis que le plaisir neurodissociatif (centré sur soi, hédoniste) ouvre la voie à la dépression, à l'abus de la drogue, à l'exploitation sexuelle et la violence.
            Ceci admis, il n'est pas surprenant de trouver dans notre culture les épidémies de dépression, de médications psychiatriques et de suicide chez nos enfants et nos jeunes. Le suicide a doublé, dans la dernière g‚n‚ration, pour le groupe d'âge de 5 à 14 ans, et demeure la troisième cause majeure de décès pour le groupe d'âge de 15 à 24 ans. Plus d'enfants et de jeunes (de 5 à 24 ans) sont morts de suicide ces dix dernières années (estimation : 55 000) qu'il n'y a eu de morts au combat dans les dix années de la guerre au Viet-Nam (47 355).
            Il n'existe pas de mémorial de guerre pour ces enfants et jeunes morts par suicide. La combinaison, dans la relation mère-enfant, d'un attachement affectif sensoriel détérioré ou en échec et d'un allaitement limité ou inexistant est une combinaison létale pour le développement de la d‚pression, de l'aliénation sociale, de l'abus de la drogue, de l'exploitation sexuelle et de la violence suicidaire ou homicide.
            Les enfants tueurs, les enfants violeurs, les médications psychiatriques massives de nos enfants et de nos jeunes (Zito et al., 2000) - inconnues il y a une génération - tout indique la désintégration par l'intérieur de l'Amérique.
            Le rapport du NICHD (National institute of child health and human development : Etude du soin précoce de l'enfant (SECC) a trouvé que les nourrissons et les très jeunes enfants qui passent plus de 30 heures par semaine à la crèche "sont beaucoup plus demandeurs, plus indociles, ils sont plus agressifs" et "ils avaient des niveaux plus élevés pour des choses telles que : "se bat beaucoup, cruauté, brutalité, méchanceté, bavardage, la demande doit être satisfaite immédiatement", selon le docteur Belsky, l'un des principaux chercheurs (Stolberg, New York Times, 19 avril 2001).
            Le docteur Sarah Friedman, officier de projet scientifique du NICHD a déclaré : "Nous ne pouvons et ne devrions pas cacher les résultats mais je ne veux pas créer une hystérie de masse alors que je ne sais pas ce qui explique ces résultats" (Stolberg, 201).
            Aucune mesure des désordres de stress biologique, non plus que la prise en compte des premières études du NICHD qui relataient ces conduites chez l'enfant carencé de maternage, ne fut incorporée à cette étude. John Bowlby (1951), Peter Crook (1996) et Joseph Chilton Pearce (1977) nous apportent de s‚rieux avertissements sur les dangers des soins institutionnels de jour. Mieux encore, l'abandon par le NICHD, dans la fin des années 1970, de sa responsabilité à entreprendre l'étude continue de l'abus et de la négligence de l'enfant a retardé le progrès scientifique dans la compréhension des origines de la violence et a empêché l'établissement de programmes sanitaires nationaux, lesquels ont la réputation de prévenir la dépression, l'abus des drogues et la violence.
            Il reste à reconnaître que la cruauté, la brutalité et la méchanceté qui terrorisent tant de nos enfants et jeunes à l'école primaire et au lycée ont leurs racines dans le traumatisme émotionnel des séparations mère-enfant associé à la maladie et aux soins institutionnels de jour. Ces traumatismes collectifs émotiono-sociaux dans l'enfance, en particulier lorsqu'ils sont combinés à l'abus sexuel dans l'enfance et l'adolescence, sont suffisamment importants pour réduire l'efficace des conduites de débrouillardise de l'adolescence contre le stress émotionnel et pousser nombre d'étudiants au désespoir et à des actes de violence meurtrière ou suicidaire. On estime qu'environ 20% de nos étudiants ont, à un moment ou à un autre, envisagé le suicide.
            Le docteur Belsky, membre de l'équipe de recherche du NICHD, a publié ses plus récentes découvertes et conclusions concernant les effets socio-émotionnels destructeurs des soins institutionnels de jour précoces chez l'enfant et le nourrisson. Il est inexplicable que mention ne soit pas faite de cette histoire de la recherche du NICHD dans "Des neurones au voisinage", (Académie nationale des sciences) ou qu'elle ne soit pas citée par le Docteur Berman, président de l'American academy of pediatrics, qui incite les pédiatres à favoriser, chez l'enfant, le développement précoce du cerveau (Belsky, 2001 ; Berman, 2001).
            Nous avons aussi besoin de reconnaître le rôle des systèmes théologico-religieux qui font du plaisir physique - considéré comme immoral et coupable - un ennemi, et qui égalent à des valeurs morales la douleur, la souffrance et la privation. Ces aberrants systèmes de valeurs morales opposent des millions d'années de biologie de l'évolution (douleur = évitement ; plaisir = attrait) et ont mis en équivalence la féminité avec le péché, la méchanceté et l'immoralité. Ces fausses valeurs moralo-religieuses ont retourné notre corps contre lui-même : le mâle contre la femelle, les parents contre les enfants, et les enfants contre les parents.
            Nous savons maintenant que le plaisir intégré est la "glu" de l'attachement et qu'il est nécessaire au développement de la personnalité morale et des conduites morales. Si le plaisir physique naturel est déni, la dépression et les plaisirs artificiels destructifs des drogues et de la violence sexuelle s'ensuivent souvent.

Le passé est un prologue - Rapport à la conférence présidentielle de la Maison blanche sur l'enfant de 1970
Jamais cette conférence de la Maison blanche n'est venue à une époque de plus grand questionnement national... La conférence peut définir et définira les problèmes. Elle peut envisager de nouveaux savoirs, évaluer les succès et les échecs passés, souligner des alternatives d'action.
            Le président Richard Nixon, décembre 1969
            Rapport minoritaire du président du forum 15, Urie Bronfenbrenner.
            Je désapprouve le documents annexé sur deux points majeurs. Tout d'abord le rapport, à mon opinion, ne réussit pas à faire sentir l'urgence et la gravité du problème posé au familles de la nation et à leurs enfants. Deuxièmement, le document sous-estime et donc manque à alerter le lecteur sur le r“le critique joué par l'industrie et le commerce - privé et public - à déterminer le style de vie de la famille américaine et la manière dont les parents et les enfants sont traités dans la société américaine.
            L'avant-projet du rapport originel de la commission du forum 15 commençait par la déclaration suivante :
Les familles américaines et leurs enfants sont en danger, danger tellement profond et envahissant qu'il menace le futur de notre nation. La source de ce danger n'est rien moins qu'une négligence nationale de l'enfant par ceux qui sont prioritairement chargés de s'en occuper : les parents d'Amérique.
            Le comité éditorial a objecté à cette déclaration sur le fondement qu'elle s'appliquait seulement à une minorité des enfants de la nation et qu'il n'y avait donc pas d'urgence justifiée. Je désapprouve fortement (p. 252) (Bronfenbrenner, 1970).
            Pas grand chose n'a changé entre 1970 et 2002 pour ce qui est de l'action sur cette recherche et sur l'urgence de ces réformes.

            L'HUMAIN FUTUR
            Le cerveau humain est l'organe des émotions, des relation sociales, des valeurs morales, du développement des connaissances et de l'intellect. Le cerveau en développement de l'enfant est encodé ou programmé soit pour la dépression, soit pour la joie ou le bonheur, pour la paix ou pour la violence et pour l'égalité ou l'inégalité entre les hommes. Ce sont des conduites enseignées enracinées dans la biologie de nos premières expériences de vie (Montagu, 1971.
            Le passage d'une culture violente à une culture pacifique commence avec la transformation de l'individu qui, enfant, est mis sur un chemin de vie de tolérance plutôt que de rejet, de joie et de bonheur plutôt que de dépression, d'amour plutôt que de haine, de paix plutôt que de violence. Cette transformation de l'individu requiert la construction d'un nouveau cerveau culturel, intégrant et exprimant naturellement la paix, l'amour et le bonheur.
            Les réformes suivantes sont essentielles si l'on veut développer ce nouveau cerveau culturel de l'enfant et de l'adolescent :
            1. La société doit encourager et soutenir les mères à être des mères nourricières, ce qui inclut l'allaitement pendant 2 ans et demi ou davantage.
            2. La société doit encourager et soutenir les mères (et les pères) à être des parents nourriciers  en favorisant le portage de l'enfant sur le corps de la mère ou du père tout au long de la journée, la première année de la vie.
            3. Toutes formes d'assouvissement intentionnel ou de douleur émotionnelle et de punition doivent être éliminées de la vie de l'enfant, laquelle commence chez de nombreux enfants mâles par la circoncision. www.montagunocircpetition.org
            4. La société doit encourager la sexualité naissante de l'enfant et des jeunes et les soutenir dans l'expression naturelle de leur sexualité propre, libre d'exploitation et de punition.
            Les quatre principes ci-dessus sont tir‚s des Dix principes d'attachement mère-enfant pour la santé, le bonheur et l'harmonie qui «énoncent :
            1. Toute grossesse est ne grossesse désirée
            2. Toute grossesse doit recevoir des soins prénataux et nutritionnels particuliers
            3. Naissance naturelle
            4. Pas de circoncision
            5. Allaitement à la demande et pour deux ans au moins
            6. Contact corporel intime (portage de l'enfant) la première année de la vie
            7. Consolation immédiate (pas de pleurs prolongés)
            8. Bébés et enfants doivent être embrassés - pas de punition ou d'humiliation physique
            9. Bébés et enfants doivent honorés (pas d'abus émotionnel, la sexualité naissante est respectée)
            10. Les mères doivent être honorées et soutenues en tant que mères nourricière (pas de crèches)
            La mise en oeuvre de ces dix principes instaurerait une structure de r‚forme culturelle plus complète en vue de créer des individus et des cultures pacifiques. En clair, ces réformes ne sont pas possibles sans une restructuration de la culture susceptible de permettre aux mères d'être des mères nourricières et de les y d'encourager.
            La législation nationale qui interfère sur l'attachement mère-enfant doit être remplacée par une législation favorisant le nourrissage. Les mères nourricières devraient être dispensées du Welfare reform act de 1996 qui empêche l'allaitement et l'attachement dans des milliers de familles. Le besoin de crèches institutionnelles pourrait être radicalement diminué si les fonds publics actuellement utilisés pour entretenir ces entreprises commerciales l'étaient pour soutenir directement les mères et les pères, politique dont l'efficacité prouvée a été bien démontrée dans les pays scandinaves.


Des références à cet article et des articles plus ‚tendus sur le sujet peuvent être trouvés sur :
www.TTFuture.org/Prescott.
D'autres études scientifiques peuvent être trouvées sur www.violence.de.


LES ORIGINES DE L'AMOUR ET DE LA VIOLENCE
Nouvelles vidéos et nouveaux CD-ROM de James W. Prescott, Ph. D.
Le contact direct, idéalement avec la mère, ses caresses affectueuses, le son de sa voix, son regard, tout agit comme aliment formant les systèmes cérébraux physiques, émotionnels, sexuels et cognitifs de son bébé en développement. Prescott résume, utilisant les rares séquences historiques de son documentaire primé : Rock a bye baby, 15 années de recherches au NIH sur le comportement et le cerveau, incluant des données sur l'allaitement, la séparation mère-enfant et l'impact de ces facteurs sur le cerveau en développement. C'est un must... Inclue une collection de films et présentations de télévision, rares et historiques, comprenant la version intégrale du documentaire primé : Rock a bye baby, une ‚mission canadienne sur l'abus de l'enfant et deux interviews télévisées. les anormalités du cerveau et du comportement sont dramatiquement portraitisées chez les singes rhésus privés de mère. En supplément de cette rare vidéo, une collection de documents de recherche courante et historique, étalée sur 40 années, sur l'attachement mère-enfant, le développement du cerveau et la violence.
CD-ROM : 29,95$. Commande en ligne : http://TTFuture.org/Origins

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